Communauté de communes Le Grand Charolais


17 décembre 2025 • Le Grand Charolais

Projets

Les dernières décisions du conseil communautaire

Les dernières décisions du conseil communautaire

Le dernier conseil communautaire de l’année 2025 a été, comme chaque année pour Le Grand Charolais, consacré en grande partie à l’adoption du budget. Dans un contexte national toujours très flou, la stabilité et la prudence sont de mise mais n’empêchent pas de mener de front ses projets d’investissements, en cours et à venir, sans augmenter sa pression fiscale. Il était aussi question de développement agricole, en nouant des partenariats avec l’École nationale supérieure en agronomie et industries alimentaires et la Chambre d’Agriculture de Saône-et-Loire pour répondre aux défis de la profession agricole. Enfin, sur le plan des ressources humaines, Le Grand Charolais prépare l’été 2026 et lance sa campagne de recrutement d’agents saisonniers.


Budget : près de 58 millions d'euros engagés en 2026 par Le Grand Charolais

Les élus ont approuvé lundi 15 décembre le budget 2026 du Grand Charolais. Depuis trois ans, la collectivité fait le choix d'anticiper en votant avant le 31 décembre de l'année précédente. Un choix judicieux à l'approche du renouvellement des conseils municipaux en mars 2026 puis du Conseil communautaire dans la foulée.


Cette anticipation de budget demeure compliquée par un contexte national toujours très indécis. Le Projet de loi de finances 2026 n'a pas encore été adopté par le Parlement. La recherche d'économies sur le budget de l'État continuera d'impacter les finances des collectivités locales en 2026, et durant les exercices suivants.


Le Grand Charolais redouble donc de prudence, en misant sur des dépenses et recettes stables pour assurer son fonctionnement. Une bonne santé financière, marqué par un faible endettement et une capacité d'autofinancement, permet de rester ambitieux, tant sur le maintien des services que sur les travaux à mener.


57,8 millions d'euros mobilisés (fonctionnement et investissements) par Le Grand Charolais en 2026. Les finances du Grand Charolais se composent d'un budget principal et sept budgets annexes : déchets ménagers, SPANC, Office de tourisme intercommunal, zones d'activités...


Projets en cours

• Première tranche de construction du siège du Grand Charolais à Paray-le-Monial (consultation début 2026) Montant total : 1 883 775 €
• Aménagement de l'Aire de grand passage à Paray-le-Monial (marchés attribués, raccordements en cours) Montant total : un million d'euros
• Mise en œuvre du Plan Vélo sur l'ensemble du territoire (études en cours) Montant total : 873 531 €
• Réhabilitation du Conservatoire Jean Piret à Paray-le-Monial (consultation au 1er trimestre 2026) Montant total : 2,5 millions d'euros
• Requalification du port de plaisance à Digoin (études en cours) Montant total : 2,1 millions d'euros


Maintien des taux d'imposition

L'optimisation accrue des dépenses et des recettes du Grand Charolais depuis de nombreuses années permet à la collectivité d'assurer son fonctionnement et de poursuivre ses investissements sans augmentation de ses taux d'impôts. Les quatre taxes fiscales locales n'ont pas augmenté depuis 2018 (2017 pour la cotisation foncière des entreprises) et restent inchangées en 2026 :


- Taxe d'habitation : 18,87 %
- Taxe foncière sur les propriétés bâties : 11,80 %
- Taxe foncière sur les propriétés non bâties : 12,70 %
- Cotisation foncière des entreprises : 26,15 %


DES ÉTUDIANTS AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT AGRICOLE LOCAL

Pour accompagner la profession agricole face à ses nombreux défis, Le Grand Charolais a impulsé en 2024 et 2025 une concertation multi-acteurs à travers un audit territorial. Cette concertation a livré ses conclusions, présentées en octobre dernier lors des Premières Rencontres de l'Agriculture à Palinges, en présence d'une centaine de participants. Pour aller plus loin, Le Grand Charolais projette aujourd'hui de s'associer à l'École nationale supérieure en agronomie et industries alimentaires de Nancy, afin de bénéficier des travaux de recherche des étudiants en 2e année de Master (spécialisation sur l'agriculture et le développement des territoires et le Développement durable des filières agricoles).


Ces étudiants, qui doivent mener une mission collaborative avec les services d'un territoire, consacreront leurs travaux aux problématiques qui touchent le monde agricole du Grand Charolais lors d'une étude de terrain en début d'année 2026.

Objectifs

- Enclencher des actions au service, notamment, de la transmission des exploitations
- Approfondir les conclusions du Plan climat-air-énergie territorial du Grand Charolais (voté en 2020)

Autre acteur majeur pour accompagner Le Grand Charolais et dans ses projets de développement agricole : la Chambre d'agriculture de Saône-et-Loire, avec laquelle les élus ont décidé de collaborer pour :

- Favoriser les reprises d'exploitations et l'installation de nouveaux agriculteurs
- Développer des actions en faveur de la préservation et de la valorisation des paysages agricoles
- Soutenir la diversification des productions et les filières de proximité, sensibiliser et promouvoir la consommation locale
- Promouvoir les productions et les métiers de l'agriculture auprès de la population
- Faciliter la mise en réseau et les échanges entre professionnels du territoire

Parmi les projets déjà connus : le diagnostic communal de gestion du bocage sera réalisé sur trois communes pilotes du Grand Charolais : Poisson, Martigny-le-Comte et Lugny-lès-Charolles. Un projet qui vise à recenser, caractériser et valoriser un réseau de haies bocagères. Il est aussi prévu de dresser un recensement des agriculteurs du territoire souhaitant céder leur exploitation, afin d'anticiper les transmissions et innover dans l'accompagnement.


Été 2026 : la campagne de recrutement est lancée

L'été 2026 se prépare déjà en termes de recrutement pour Le Grand Charolais. Comme les années précédentes, la Communauté de communes aura besoin du renfort d'une centaines de saisonniers pour assurer le fonctionnement de ses accueils de loisirs pendant les huit semaines de vacances scolaires, mais aussi pour l'ouverture des piscines d'été et le pic d'activité de l'office de tourisme intercommunal.


Les offres d'emplois sont consultables en détail en cliquant ici.



Dans ce cadre de l'ouverture de ses trois piscines d'été à Charolles, Digoin et Paray-le-Monial (plus de 36 000 entrées en 2025), Le Grand Charolais reste confronté à un manque de candidatures pour assurer la surveillance de la baignade. L'ouverture des piscines, sept jours sur sept y compris les jours fériés, est possible grâce à l'embauche de saisonniers suffisamment nombreux en plus des agents permanents. Ils doivent être titulaire du Brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique (BNSSA) ou diplôme de maître-nageur sauveteur.


Afin de pallier ce déficit de candidat, les élus ont décidé de reconduire la prise en charge par Le Grand Charolais des frais pour passer le Brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique. Cette prise en charge concerne un nombre de six personnes pour l'année 2025 (coût total : 3 000 €), pour l'obtention du BNSSA et du diplôme de secourisme lié (premiers secours civiques de niveau 1).

Critères d'éligibilité à la bourse BNSSA

• Posséder un bon niveau de pratique de la natation
• Résider sur le territoire de la Communauté de communes
• S'engager à travailler 2 saisons dans les établissements nautiques de la Communauté de communes.

Cette bourse de 500 € par personne poursuit aussi un objectif d'accompagnement des jeunes vers un emploi saisonnier, en leur donnant l'opportunité de bénéficier d'une première expérience dans le monde du travail.